Johnnie Cope

Johnnie Cope

Bataille de Prestonpans 21 Septembre 1745

John Cope rend compte de sa défaite à Berwick

Mélodie 1

Variante de la mélodie 1 (Fond sonore)

Mélodie 2

La mélodie 2 est un "reel" connu également sous le titre
"Fi donc, il faut lui frotter les oreilles", noté dans un manuscrit de 1610
Morceaux séquencés par Ch.Souchon



John Cope (1690-1760) by Townshend (pen and ink)

Mélodie 3
Version de Robert Burns chantée par Ceolbeg, (court extrait d'un clp sonore de démonstration)

Tune 4
Pipes version by The Queen's Own Highlanders




Line
Cope écrivit depuis Dunbar "Charlie veux-tu te battre encore? La guerre, vois-tu, c'est un art, Je te l'apprendrai dès l'aurore." Hé, Johnnie Cope, êtes-vous en route toujours? En êtes-vous encore à battre le tambour? Pressez-donc le pas, je ne veux plus attendre encore: Je me mets à l'ouvrage dès l'aurore. Lorsque Charlie eut lu la lettre Il dégaina, criant bien fort; "Amis, suivez-moi, sus au traître, Nous l'affronterons, dès l'aurore!". Hé, Johnnie Cope êtes-vous en route toujours? En êtes-vous toujours à battre le tambour? Pressez-donc le pas, je ne veux plus attendre encore: Je me mets à l'ouvrage dès l'aurore.

Line

Les Highlanders mirent en déroute l'armée Hanovrienne commandée par Sir John Cope
à PRESTONPANS le 21 septembre 1745. Les paroles de ce chant
sont de A.Skirving (1719-1803). Robert Burns rédigea un autre texte
cité ci-après.

Pour de plus amples explications sur ces chants et sur la bataille, cliquer ICI

A.Skirving (*)(rédigé en 1745)Robert Burns ("Musée" N°234, 1790)
Cope écrivit depuis Dunbar
"Charlie veux-tu te battre encore?
La guerre, vois-tu, c'est un art,
Je te l'apprendrai dès l'aurore."

Refrain
Hé, Johnnie Cope, êtes-vous en route toujours?
En êtes-vous encore à battre le tambour?
Pressez-donc le pas, je ne veux plus attendre encore:
Je me mets à l'ouvrage dès l'aurore.

Lorsque Charlie eut lu la lettre
Il dégaina, criant bien fort;
"Amis, suivez-moi, sus au traitre,
Nous l'affronterons, dès l'aurore!".

"Allons, Johnnie, tiens donc parole!
Qui de nous deux est le plus fort
Au jeu des armes. Ne t'envole
Point, oiseau craintif à l'aurore!"

Sitôt que Johnnie Cope l'apprit,
Il pensa qu'il qu'il aurait bien tort
De ne pas avoir près de lui
Un cheval pour fuir dès l'aurore.

Or donc, Johnnie, debout et pars!
Les cornemuses jouent si fort!
Mieux vaut dormir sans une escarre.
Le sang coulera dès l'aurore.

Quand Johnnie Cope fut de retour,
On lui dit: "Mais sont-ils donc morts,"
Les autres? - Dieu le sait. Car pour
Moi, je suis parti dès l'aurore."

"D'annoncer ta propre défaite
N'as-tu point honte ni remords?
Ni de laisser dans la détresse
Tes hommes à la prime aurore?

- Quiconque entendit le vacarme
Des gens en kilts et aux claymores,
Aimerait mieux perdre son âme
Que de les affronter encore."

Traduction Christian Souchon (c) 2006
(*)Adam Skirving était métayer en East Lothian.

(**) La veille de la bataille, Charles avait brandi son épée en présence de tous en s'écriant: "Mes amis, j'ai jeté le fourreau!"


La prière pour la victoire avant la bataille de Prestonpans
Sans rencontrer âme qui vive,
Sir John Cope a fait route au nord,
Et lorsqu'à Dunbar il arrive
C'est pour y voir poindre l'aurore.

Refrain
Hé! Johnnie Cope, es-tu donc en marche toujours?,
Je crois bien que tu dors encore:
Lève-toi, entends les tambours,
Fi donc, Cope, debout c'est l'aurore!


Il lance un défit de Dunbar:
"Charlie, combats-moi si tu l'oses-
Guerre n'est point jeu de hasard-
Et dès l'aurore aux doigts de roses."

Dès que Charlie eut lu la lettre
La lame de son fourreau sort (**)
"Pour que de mon bien je sois maître,
Le Ciel fait luire cette aurore."

Et voilà Johnnie Cope qui jure
Qu'il combattra jusqu'à la mort,
Mais la timide créature,
Devait fuir le nid dès l'aurore.

Sir John Cope entra dans Preston,
Quand le soleil brillait encore.
"Vous pouvez tous faire un bon somme,
Nous vaincrons demain à l'aurore."

Mais lorsqu'il vit les Montagnards
Et les cocardes qu'ils arborent,
Leurs épées, gourdins et poignards,
Johnnie s'enfuit avec l'aurore.

Le lendemain, il se réveille.
Mais ne voit rien dans le décor,
Si ce n'est ces jambes vermeilles
Qui le menacent dès l'aurore.

Vite il s'en retourne à Dunbar.
Le guerrier geint, il n'a pas tort:
Il s'est conduit comme un froussard,
Qui disparaît avec l'aurore.

Sir Johnnie va jusqu'à Berwick,
Où l'appelle son triste sort.
Il n'eût voulu pour un empire
Affronter ces gens à l'aurore.

Quant à ceux de Berwick, ils disent,
"Où sont tes soldats, sont-ils morts?
-Je dois l'avouer avec franchise:
Je les ai quittés à l'aurore."

Lord Mark Kerr dit: "C'est ta défaite
Que tu nous apprends sans remords;
Tu mérites que je te mette,
A la porte à la prime aurore ."

Traduction Christian Souchon (c) 2006



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