¡Adiós pampa mía!...
Me voy...
Me voy a tierras extrañas
adiós, caminos que he recorrido,
ríos, montes y cañadas,
tapera donde he nacido.
Si no volvemos a vernos,
tierra querida,
quiero que sepas
que al irme dejo la vida.
¡Adiós!...
Al dejarte, pampa mía,
ojos y alma se me llenan
con el verde de tus pastos
y el temblor de las estrellas...
Con el canto de tus vientos
y el sollozar de vihuelas
que me alegraron a veces,
y otras me hicieron llorar.
¡Adiós pampa mía!...
Me voy camino de la esperanza.
Adiós, llanuras que he galopado,
sendas, lomas y quebradas,
lugares donde he soñado.
Yo he de volver a tu suelo,
cuando presienta
que mi alma escapa
como paloma hasta el cielo...
¡Adiós!...
¡Me voy, pampa mía!...
¡Adiós!..
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Adieu, pampa si chère!
Je pars…
Vers des terres étrangères
Adieu, routes que j’ai parcourues
Rivières, monts et vallées
Chaumière qui me vit naître
Si je ne viens pas te revoir
Ma terre chérie
Je veux que tu saches
Que partir c’est mourir un peu.
Adieu !
En te quittant, pampa si chère
Mes yeux et mon âme s’abreuvent
De la verdure de tes prés
Du scintillement des étoiles…
Ou du chant de tes bourrasques
Et le sanglot des « vielles » (guitares)
Qui parfois ont su me plaire
Et d’autres fois m’ont fait pleurer
Adieu, Pampa si chère,
Je prends la route de l’espérance
Plaines où galopait ma monture,
Sentiers, vallons et vallées
Ces théâtres de mes rêves.
Il faudra que je revienne
Quand je sentirai
S’échapper mon âme
Comme monte au ciel la colombe…
Adieu !
Je pars, pampa si chère !
Adieu !
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