VIII LA CAGE Au labeur de mes doigts vous allongez vos mailles. Une robe de temps jusqu'aux hanches me tient. Les fêtes du matin disent vos funérailles. Le soleil qui descend ne connaît de demain. Je pensais que vos fils étaient d'aragnes folles Qui miment des remparts et s'effacent dans l'air. Si mes illusions entre mes doigts s'envolent, Les songes m'ont forgé une cage de fer. Michel Galiana (c) 1991

VIII THE CAGE My fingers' work helps you to link on your stitches. A robe of time clothed me to the hips already. Your funeral is held each time the sun rises. When the sun sets I doubt whether morning will be. I thought the threads you spun were mad spider's alike Which mimic a rampart in the air, thin and frail, But if my delusion from my fingers takes flight, My dreams have forged for me a solid iron jail.

Transl. Christian Souchon 01.01.2004 (c) (r) All rights reserved

Note :

Encore un poème qui s'adresse à la jeune fille rencontrée à Saint-Cloud en 1953, dont le souvenir obsède encore Michel près de quarante ans plus tard.

Another poem addressed to the young girl he met in Saint-Cloud in 1953, whose memory still haunts Michel almost forty years later.

Listen to "The Cage" in English

Histoire Index L'adolescente