Madreselva (1931)

Le chèvrefeuille

Paroles de Luis César Amadori (1902-1967)

Musique de Francisco Canaro (1888-1964)

Vieja pared del arrabal, tu sombra fue mi compañera. De mi niñez sin esplendor la amiga fue tu madreselva. Cuando temblando mi amor primero con esperanzas besaba mi alma, yo junto a vos, pura y feliz, cantaba así mi primera confesión. Madreselvas en flor que me vieron nacer y en la vieja pared sorprendieron mi amor, tu humilde caricia es como el cariño primero y querido que siento por él. Madreselvas en flor que trepándose van es tu abrazo tenaz y dulzón como aquel, si todos los años tus flores renacen, hacé que no muera mi primer amor... Pasaron los años y mis desengaños yo vengo a contarte, mi vieja pared... Así aprendí que hay que fingir para vivir decentemente; que amor y fe mentiras son y del dolor se ríe la gente... Hoy que la vida me ha castigado y me ha enseñado su credo amargo, vieja pared, con emoción me acerco a vos y te digo como ayer. Madreselvas en flor que me vieron nacer y en la vieja pared sorprendieron mi amor, tu humilde caricia es como el cariño primero y querido que nunca olvidé. Madreselvas en flor que trepándose van, es tu abrazo tenaz y dulzón como aquel... Si todos los años tus flores renacen, ¿por qué ya no vuelve mi primer amor?

Antiques murs De mon faubourg, Dans votre ombre Je me recueille De mon enfance Loin du jour Tu fus l’ami Vert chèvrefeuille. Quand frémissante Je sentis naître La prime amour au Fond de mon être, Vous comme moi Purs et heureux Chantions ainsi Ce chant, mon premier aveu : O chêvrefeuille en fleur Toi qui m’as vue grandir Et sur l’antique mur A surpris mon amour, Ton humide caresse, Répond à la tendresse, A la première ivresse Qui troublaient mon cœur. O chêvrefeuille en fleur, Grimpant toujours plus loin Ta tenace étreinte est Comme ses bras calins. Tes fleurs chaque année Sont renouvelées : O, fais que ne meure Mon premier amour… Années qui passèrent ! Déceptions amères ! C’est vous vieilles pierres Que je viens revoir ! A présent je sais Que l’on doit feindre Si l’on veut vivre Décemment Qu’amour et foi Sont des mensonges Que de la douleur Les gens rient. Et puisque la vie Sévère maîtresse M’enseigna sans cesse Son amer crédo, Vieilles murailles C’est’émotion Qui me force à Reprendre ma confession : O chêvrefeuille en fleur Toi qui m’as vue grandir Et sur l’antique mur A surpris mon amour, Ton humide caresse, Répond à la tendresse, A la première ivresse Qui troublaient mon cœur. O chêvrefeuille en fleur, Grimpant toujours plus loin Ta tenace étreinte est Comme ses bras calins. Tes fleurs chaque année Sont renouvelées :! Oh fais que revienne Mon premier amour 







Interprété par Libertad Lamarque (1908 - 2000)


Interprêté par Carlos Gardel en 1931







Cumparsita Index Malevaje