Que me la... que me la traigan!
Dicen al ver tu tipitoc,
Y yo estoy que me derrito
Me caiga muerto, me caiga...
Que tu andar tan retacón
Y el cimbrear de tus caderas,
Me han trastornao las seseras
Y enredao el corazón.
Cuando pasás por mi lao
De rica seda cubierta,
Quedo con la boca abierta
Tristón y apesadumbrao.
Y es que llego a comprender
Al mirar tus perfecciones,
Que nuestros dos corazones
Juntos jamás se han de ver.
Y es por tu porte altanero
Gracejo de aristocracia,
Que a mí me falta la audacia
De decirte que te quiero.
Y a cada paso el tacón
De tu bota charolada,
Vuelve sus breves pisadas
A destrozar mi corazón.
Con tus dos ojos de cielo
Que Dios al nacer te ha dado,
Me llevás acollarado
A la trenza de tu pelo.
Y llevo en mi adoración
Dos retratos con orgullo,
El de mi madre y el tuyo
En un solo medallón.
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Oh la, la ! La belle femme !
Disent-ils, voyant tes charmes
Et moi qui d’amour me pâme
Je tombe mort, oui je tombe.
Ta démarche nonchalante !
L’ondulation de tes hanches !
J’en ai les sens retournés
Et mon cœur est prisonnier.
Quand près de moi tu passes
De soie précieuse couverte
Je reste la bouche ouverte
Tout ombrageux et tout triste.
C’est que je viens de comprendre
Voyant tes formes parfaites
Que je ne saurais prétendre
A voir nos cœurs réunis.
En raison de ta démarche altière
Et ta grâce d’aristocrate
Je ne puis avoir l’audace
De te déclarer mon amour
Et chaque fois que ton talon sonne,
Que ta botine vernie résonne,
Ce sont autant de taillades
Qui mettent à mal mon cœur.
Avec tes deux yeux pervenche
Dons du Ciel à ta naissance,
Tel un trophée tu me traînes
Et mes liens ce sont tes tresses.
Je porte moi qui t’adore
Deux portaits dont je m’honore
Ma mère et ta douce image
Dans le même médaillon.
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