Todo al año es carnaval (1929-1932)

Toute l'année c'est carnaval

Paroles de Dante A. Linyera (1903 - 1938)

Musique de Julio de Caro (1899 – 1980)

El mago Carnaval suena en las calles, ruidosos cascabeles de ironía, muchachos, esta noche la corremos del brazo del placer y la alegría... La vida sin garufa es cementerio y el alma sin amor, jardín sin flores hay que gozar, porque la vida es corta, y entonar esta canción triunfal: Todo el año es Carnaval, cada ser un Arlequín, ¿para qué vas a penar si la dicha está en reír? Todo el año es carnaval, olvidate de sufrir, qu'este mundo es un fandango y una vez hay que morir... Si el amor te trata mal, ¿qué te importa del amor? Te ponés otro disfraz que te oculte el corazón... Todo el año es carnaval a bailar, pues, y reír qu'este mundo es un fandango y una vez hay que morir... Que vuelen por el corso nuestras penas cual una viboreante serpentina, hay que gozar porque la vida es corta vivir para el amor que dura un día... ¡Arriba nuestras copas, compañeros! Brindemos por la frágil Colombina que en loco flirt con un Polichinela se burló de su tristón Pierrot.

L’enchanteur Carnaval emplit les rues Du son de ses clochettes incongrues Les gars, cette nuit il faut qu’on la passe. Dans les bras du plaisir, de l’alégresse La vie sans rires n’est qu’un cimetière L’âme sans amour, n’est qu’un champ de terre La vie est courte, il faut en profiter Ce chant triomphal il faut l’entonner : Douze mois de Carnaval Nous sommes des Arlequins Pourquoi vouloir nous punir : Tout ce qu’on fait, c’est pour rire ! Douze mois de Carnaval : Oublions tous de souffrir ! Ce bas monde est un fandango, Un jour il faudra mourir. Si l’amour te traite mal Que t’importe cet amour ? Change de déguisement ; Pose un masque sur ton cœur ! Douze mois de Carnaval ! Danses et rires tour à tour Ce bas-monde est un fandango. Il faut bien mourir un jour. Que volent par le cortège nos peines, Un serpent ondulant qui se démène ! Profitons de la vie : elle est si courte ! L’amour qui dure un jour en vaut bien d’autres ! Allons levons nos coupes cristallines! Buvons à la fragile Colombine  Qui flirte avec Polichinelle, un sot, Pour se moquer de son triste Pierrot.







Interprêté par Julio de Caro en 1929-1932






Silencio Index Volver