To the tune The title comes from a song by an unknown author to the melody "Will you go and marry Katie." In Ireland the tune is rendered as a polka that goes by the titles “Din Tarrant’s”, “Jim O’Keeffe’s (Polka)" and “Mert Plunkett’s.” A Scottish street song to the tune is called “Wha saw the 42nd?”. It is about a "wappenshaw", a military muster. |
A propos de la mélodie Le titre est tiré des paroles du chant original, "Veux-tu aller épouser Katie?" dont l'auteur est inconnu. En Irlande le morceau est connu comme une polka sous des titres divers: “Din Tarrant’s”, “Jim O’Keeffe’s (Polka)" et “Mert Plunkett’s.” Il existe une parodie écossaise de ce chant intitulée “Qui a vu le 42ème régiment?”. Il y est question de "wappenshaw", de revue militaire. |
To the picture: Memorial Tower (with the statue of an anonymous Highlander) at Glenfinnan This monument was erected in 1815 by the late Alexander McDonald of Glenalladale, on the spot where the standard was unfurled; it bears the following inscription in Latin, Gaelic, and English: "On this spot, where Prince Charles Edward first raised his standard, on the 19th day of August, 1745, when he made the daring and romantic attempt to recover a throne lost by the imprudence of his ancestors; this column is erected by Alexander McDonald, Esq. of Glenalladale, to commemorate the generous zeal, the undaunted bravery, and the inviolable fidelity of his forefathers, and the rest of those who fought and bled in that arduous and unfortunate enterprise." |
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A propos de l'illustration: Tour commémorative de Glennfinnan (avec la statue d'un montagnard écossais anonyme) Ce monument fut érigé en 1815 par Alexandre McDonald de Glenalladale, à l'endroit même où l'étendard fut déployé. Il porte l'inscription suivante en latin, gaélique et anglais: "En ce lieu où le Prince Charles Edouard leva son étendard pour la première fois, le 14 août 1745, lorsqu'il tenta l'aventure courageuse et romantique de la reconquête d'un trône perdu par l'imprudence de ses ancêtres, cette colonne fut élevée par Alexandre McDonald de Glenalladale, en commémoration du dévouement, de la témérité et de la loyauté inébranlable de ses ancêtres et pour le repos de ceux qui combattirent et firent le sacrifice de leur vie en soutenant cette difficile et malheureuse entreprise." |
The following vivid and beautiful lines by Professor
J. S. Blackie well sum up Charles's character and the
history of "the 'Forty-five." The lines were written on
the Monument of Prince Charles Edward at Glenfinnan,
LochShiel:— "Misfortuned youth, if daring gave a claim, And splendid hazard to a hero's glory, Then history knew than thine no nobler story In the bright rolls of Greek and Roman fame. For thou wert bold, and what thy fancy bred, Of flattering fond conceit thy heart believed; And they who followed where thy bright dreams led, Dashed into hopeless strife, and were deceived. For thou lacked wisdom, and thy speed outran Thy strength; strong trees take longest time to grow; Wishes have wings; but in the state of man, Deeds creep behind with limping pace and slow — Thrice hapless Prince, for thy bold, brilliant whim, Thy friends must pay in woes that overbrim." |
Le beau poème qui suit est du professeur J.S. Blackie. Il résume
à merveille le caractère de Charles et l'histoire de 1745. Ces lignes figurent sur le monument au Prince Charles Edouard à Glenfinnan, au bord du Loch Shiel: "Infortuné jeune homme à l'audace sans borne, Si les risques qu'on prend faisaient la renommée, Tes exploits feraient une plus noble épopée Que celles qu'on connaît de la Grêce ou de Rome. Intrépide, ce qu'engendrait ta fantaisie Ton coeur était heureux de le tenir pour vrai. Pour ceux qui t'ont suivi dans ton rêve éveillé, Ton combat sans issue fut une duperie. Tu manquas de sagesse et tu fus trop véloce, Niant qu'il faut du temps à l'arbre pour pousser, Que si l'esprit est prompt, l'âpre réalité Se traîne. Oui, ta hâte outrepassa ta force. Malheureux Prince dont la splendide hardiesse Fut source pour les tiens d'indicible détresse." Traduction: Chr.Souchon (c) 2011 |
WHA WADNA FECHT FOR CHARLIE? Chorus Wha wadna fecht for Charlie, Charlie? Wha wadna draw the sword, the sword? Wha wadna up an' rally, rally At the royal Prince's word?
1. Think on ancient Scotia's hero's
Published in James Hogg's "Jacobite Relics" Vol.II, N°54 (1821)
QUI NE COMBATTRAIT POUR CHARLIE? | Refrain: Qui ne voudrait courir aux armes! Tirer l'épée pour Charlie? Quand ce Prince sonne l'alarme, Qui voudrait fuir loin de lui?
1. Pense aux anciens héros d'Ecosse (*) Le "Lion rampant" est un des symboles de l'Ecosse Trad. Ch.Souchon (c) 2004 |
The reading of the commission appointing Charles as regent was succeeded by a long manifesto, written in December 1743 with a view to the unsuccessful invasion led by Marshall Saxe and beginning with: "James VIII by the Grace of God, King of Scotland, England, France, and Ireland, Defender of the Faith, &c. To all our loving subjects, of what degree or quality so ever, greeting." The King expressed compassion for the sufferings of Scotland under its present ruler, reduced to the condition of a province under the pretence of a union with a stronger neighbour, afflicted with grievous taxes and impositions, like the unpopular malt tax, causing poverty and decay of trade, deprived of its arms in spite of its ancient traditions, covered with forts and citadels as a conquered country. The only and urgent remedy was his restoration to the throne of his ancestors. He promised: -pardon for the crimes committed against his father provided that their authors return to their duty. -to call a free separate parliament for Scotland. -to always act by the advice of the parliaments. and required: -all subjects to assist him in the recovery of his rights and that all men from the age of 16 to 60 join his army, -all receivers and collectors to commit he sums they detain to his own treasurers, -all sheriffs and magistrates to publish this declaration at all "mercat crosses". Charles found himself now at the end of a body of about 1200 brave and resolute men. |
La lecture de la commission désignant Charles comme régent fut suivie d'un long manifeste rédigé en 1743 pour l'invasion manquée dirigée par le Maréchal de Saxe et commençant par ces mots: "Jacques VIII par la grâce de Dieu, Roi d'Ecosse, d'Angleterre, de France et d'Irlande, Défenseur de la Foi, etc. A tous ses aimés sujets sans distinction de rang et de qualité, salut." Charles s'y apitoyait sur les malheurs que le présent monarque appelait sur l'Ecosse, réduite à n'être qu'une Province sous couvert d'une union avec un voisin plus puissant, affligée de lourdes taxes et impositions, comme la taxe sur le malt, sources de pauvreté et de déclin du commerce, privée de ses armes en dépit de ses traditions martiales, et couverte de forts et de citadelles instruments de son asservissement. A cela, un seul -et urgent- remède: la restauration de son père sur le trône de ses pères. Il promettait: -le pardon des crimes commis contre son père à condition que leurs auteurs rentrent dans le droit chemin. -de convoquer un Parlement libre et distinct pour l'Ecosse. -de toujours agir en prenant l'avis des Parlements. et demandait: -à tous les sujets de l'aider à récupérer ses droits et à tous les hommes de 16 à 60 ans de rejoindre son armée, - -à tous les receveurs et collecteurs d'impôts de remettre les sommes qu'ils détenaient à ses propres trésoriers, -à tous les shérifs et magistrats de publier cette déclaration à toutes les "croix de marché". Et désormais, Charles se retrouvait à la tête d'une armée d'environ 1200 hommes braves et résolus. |