MIROIR (p. 164) Double qui m'engloutis et redonnes, profond Abîme où ce qui fut chair et pesanteur fond En cet être de jour qui n'a que la lumière, Qui mime le vivant et plus mort que le mort Est fantôme nageur du tain sans rive, au bord D'un néant qui pourtant imprime la paupière. Echo si la couleur, la ligne sont échos! Corridors qui menez par le cristal jusqu'au Banquet d'où revenait le spectre de Banquo. 3 septembre 1986 Michel Galiana (c) 2024

MIRROR (p. 164) Double that engulfs me and spews me, bottomless Abyss where all that's flesh and bone and weight merges To a lucid image of daylight in a frame That apes whatever lives, though deader than the dead. Swimming wraith in a shoreless pond of tin, ahead Of a void impressing the eyelid, all the same. Echo, if may colour and line be styled echo, A corridor leading through crystal maze up to The banquet where the host was the ghost of Banquo.

Transl. Christian Souchon 01.02.2024 (c) All rights reserved



Note:

"Pauoière" pour "rétine" est certainement une licence poétique que compense le merveilleux dernier vers dont la fin reflète le début comme dans un miroir.

"Eyelid" for "retina" is certainly a poetic license which is made good for by the clever last verse whose end reflects the beginning as would a mirror.

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Le moy inachevé Index Silex