APPEL 1 - Bel enfant du druide, allons! Que veux-tu savoir, réponds! Que te chanterai-je donc? - Apprends-moi, je t'en prie, Le UN et sa série ! 1. - Pas de série pour le UN: La Mort, d'où vient le Chagrin, Rien avant. Après plus rien. 2. - A cette coque attelés DEUX bœufs qui vont expirer. N'es-tu donc pas étonné? 3.1. TROIS parties dans le monde humain. Trois débuts ainsi que trois fins Pour l'homme et le chêne, aussi bien. 3.2. Et trois royaumes de Merlin: De fruits d'or et de fleurs tout pleins, Et pleins de rires enfantins! 4. Il y a QUATRE pierres où Merlin Afin de mieux l'aiguiser vient Frotter la faible épée qu'il tient. 5. Il y a CINQ zones de la terre Et, dans le temps, il est cinq ères. Sur notre sœur, il est cinq pierres. 6.1. SIX enfants qu'on a faits de cire, Six enfants que la lune inspire. Tais-toi, tais-toi, laisse-moi dire! 6.2. Dans un creuset voici six herbes. Regarde, le nain qui les mêle A porté son doigt à ses lèvres. 7. SEPT soleils, sept lunes qui roulent. Et sept planètes dans la Poule, Sept éléments d'où tout découle. 8.1. HUIT vents soufflant pour attiser Huit feux, dont l'immense brasier, Sur le Mont du combat, en mai. 8.2. Huit cavales couleur de l'onde Qui paissent sur l'île profonde, Cavales de la Dame blonde. 9.1. NEUF mains blanches sur l'aire, A Lézarmeur, neuf mères... Que de larmes amères! 9.2. Neuf korriganes se démènent, Cheveux fleuris, robes de laine, Sous la lune autour des fontaines. 9.3. Neuf pourceaux, une truie Devant leur porcherie La terre qu'ils ont fouie 9.4. Et refouie les porte à grogner: Petits accourez au pommier Ouïr la leçon du sanglier! 10. DIX nefs adverses que l'on vit Venir de Nantes jusqu'ici Gens de Vannes, soyez contrits! 11.1 ONZE prêtres en armes, Qui reviennent de Vannes Epées brisées, en larmes; 12.1. - DOUZE mois, douze thèmes. L'Archer, le pénultième, Décoche dard et penne. 12.2. Les signes en mêlée: La Vache écussonnée, Sort du Bois des Trophées. 12.3. Vois la flèche en son flanc! A flots coule son sang. Tête en l'air, mugissant. 12.4. Le cor sonne: avec furie, Tonnerre et feu, vent et pluie. Plus rien: non, plus de série! |
Devant tout le monde, Ashtâvakra, furieux, Dit en grondant à Bandin, ô roi : Enchaîne sur la strophe que je dirais Et j'enchaînerai sur ta strophe. Bandin dit : 7. Un est le feu, où qu'on l'allume, Un le soleil, qui éclaire tout ici-bas, Un le roi des dieux (Indra), le héros, le destructeur, Un est Yama, le souverain des morts. Ashtâvakra dit : 8. Deux sont Indra et Agni, amis du pèlerin, Deux les Grands Anciens Nârada et Parvata, Deux les Ashvin et deux les roues du char, Deux sont mari et femme, bénis par Vidhâtr (Brahmâ) Bandin dit : 9. Trois sont les rites qui président à la naissance Trois (prêtres) ensemble offrent la liqueur sacrificielle Les officiants procèdent au triple pressurage Trois sont les mondes, trois les luminaires. Ashtâvakra dit : 10. Quatre sont les stades de la vie du brâhmane Quatre (prêtres) ensemble portent ce sacrifice Quatre sont les points cardinaux, quatre les castes, Les vaches sont toujours dites avoir quatre pattes. Bandin dit : 11. Cinq sont les feux (21), le quintet a cinq vers (22), Cinq sont les sacrifices (23) et cinq les sens, Cinq sont les « cinq mèches » (24) dans les Écritures, Cinq sont les saintes rivières du Penjab. Ashtâvakra dit : 12. Six (vaches) sont les honoraires pour l'établissement du feu. Six sont les saisons dans le cycle de l'année (25), Six sont les sens (26) et six les Krttikâ (27), Six rites dans les Écritures, où l'on boit la liqueur Bandin dit : 13. Sept sont les animaux domestiques et sept les sauvages, Sept hymnes védiques accompagnent un seul sacrifice, Sept sont les Grands Anciens et sept les façons d'honorer, Sept cordes possède la vînâ, on le sait bien. Ashtâvakra dit : 14. Huit deniers pour faire un hectogramme (28), Huit pattes a le dragon tueur de lions (29), Parmi les dieux, on sait qu'il y a huit Vasu, Pour tout sacrifice, le poteau a huit côtés. Bandin dit : 15. Neuf sont les hymnes quand on allume le feu, En neuf stages se fait la création, dit-on La Grande strophe comporte neuf syllabes (30), Le calcul toujours se fait avec neuf chiffres. Ashtâvakra dit : 16. Dix sont les périodes de la vie ici-bas, Dix centaines pleines font mille, Dix mois, c'est la durée de la grossesse (31), Le nom des Iraka, des Dâsha, des Arhna, commence par dix (32). Bandin dit : 17. Onze, le nombre d'animaux qu'il faut sacrifier, Onze les poteaux sacrificiels pour ce sacrifice, Onze les organes des sens des êtres animés (33), Parmi les dieux au ciel, il y a onze Rudra. Ashtâvakra dit: 18. On dit que l'année a douze mois, Douze syllabes font les vers de l'Universelle (34), Douze jours est la durée d'un sacrifice ordinaire, Douze sont les Aditya parmi les dieux, disent les prêtres. Bandin dit : 19. Le treizième jour lunaire est très néfaste, dit-on, Treize sont les continents sur la terre (35) ... Lomasha dit : 20. Arrivé là, Bandin s'arrêta. Ashtâvakra compléta la strophe : «... Treize jours Keshin se hâta (36), Treize syllabes ou plus pour les Longues (37) ». |
(21) Les cinq feux sont gârhapatya, feu sacré entretenu par le maître de maison ; âhavanîya, feu oblatoire situé à l'est du précédent ; daksinâgni, au sud, feu qui reçoit les offrandes destinées aux mauvais esprits ; sabhya, foyer de la salle commune ; âvasathya, feu domestique. (22) pankti strophe composée de cinq pâda de huit syllabes. (23) Ces cinq sacrifices sont les mahâyajna brahma-, deva-, pitr-, manusya- et bhûta-yajna (cf. Lois de Manu, III, 69-71). (24) pancacûdâh cûdâ signifie touffe de cheveux, houppe, crête, diadème - en somme quelque chose qu'on porte sur la tête. Nous ne savons pas de qui il peut s'agir ici. Une variante propose « pancacûdâpsarâh », laissant présumer qu'il peut s'agir d'apsaras particulières, se coiffant en cinq mèches. C'est en tout cas l'hypothèse retenue par Nîlakantha, sans aucune référence précise au Veda. (25) Il y a six saisons (rtu) dans l'année vasanta, printemps ; grîsma, été ; varsa, saison des pluies ; sarad, automne ; hemanta, hiver ; sisira, frimas. (26) Les cinq précédents plus manas, l'esprit. (27) Krttikâ ; les six Pléiades. (28) Huit sâna (mesure de poids valant quatre mâsa) valent un satamâna. (29) sarabha « a fabulous animal supposed to have eight legs, and to inhabit in the snowy mountains ; it is represented as stronger than the lion and the elephant », in Monnier-Williams, A Sanskrit-English Dictionary, Oxford, 1899, rééd. 1970, p. 1057. Dans une autre entrée du même dictionnaire, p. 222, on trouve : ûrdhvacarana, « N. of the fabulous animal sarabha (which has four of its eight feet upwards) ». Pour Bongard-Levin et Grantovskij, De la Scythie à I'nde, Klinscksieck 1981, il s'agirait d'un élan. Nous traduirons par « dragon », faute d'équivalent. Dans le Sivatattvacintâmani, en kannada, de Lakkana Dandesa, trad. in Les Jeux de Siva, Editions Alternatives, Paris, 1997, Siva, pour lutter contre Visnu sous sa forme de Narasimha envoie Vîrabhadra qui s'incarne en sarabha et le vainc. La description du sarabha est la suivante « Il avait huit pattes, quatre sur le dos, quatre sur le ventre, s'ornait de deux ailes et avait mille visages et deux mille bras. » (30) mahâtî, la grande strophe de 36 syllabes (9 x 4, ou 8 + 8 + 12 + 8). Le texte est donc ici erroné. (31) Et non pas neuf, comme chez nous. Il est vrai que ce sont des mois lunaires. (32) Dix se dit dasa or on parle des Daseraka, des Dasadâsa et des Dasâhrna, nom de peuples. (33) On distingue cinq organes de perception (jnânendriyâni), yeux, oreille, nez, peau, langue et cinq organes d'action (karmendriyâni) larynx, mains, pieds, anus et organes sexuels, auxquels on ajoure manas, l'esprit, considéré comme un organe opérationnel. Il produit la pensée comme l'œil produit la vue, mais il appartient à l'intelligence (buddhi) de tirer les conclusions adaptées et de prendre les décisions voulues. (34) jagatî, strophe composée de vers de 12 syllabes. Jagat est l'univers, d'où le nom que nous avons donné à la jagatî. (35) Cf. Visnu Purâna, II, 3, 6-7 Badrâsva, Ketu-mala, Jambu-dvîpa, Uttarâh Kuravah, Indra-dvîpa, Kaseru-mât, Tâmra-varna, Gabhasti-mat, Nâga-dvîpa, Saumya, Gândharva, Vâruna et Bhârata. (36) Kesin, le chevelu. Plusieurs personnages portent ce nom, et nous ne savons pas à quoi il est fait allusion ici. Analogies de contenus et de formes On relève une parenté à la fois thématique et formelle entre « Les Vêpres des grenouilles » et ce passage du « Mahâbhârata », ce qui semble conférer à la pièce bretonne une sérieuse antiquité (entre le 4ème siècle avant et le 4ème siècle après notre ère) et justifier celle que lui assigne La Villemarqué qui y voit l'héritière de l'enseignement des druides gaulois (du 1er au 5ème siècle de notre ère). Au titre de la parenté thématique, J-J. Boidron (p. 302 et ss) cite par ailleurs dans son ouvrage, Au titre de la parenté formelle, à savoir l'exposition énumérative, il cite la plupart des exemples donnés sur notre site en y ajoutant les « triades » irlandaises et galloises. Hormis le cas des « Perdrioles », cette parenté est assez incomplète, sans pour autant condamner l'hypothèse d'une filiation. Concernant le poème ci-dessus qui se présente comme une joute oratoire et non un dialogue didactique entre un maître et son élève, le verdict est bien malaisé. La raison principale de cette hésitation est que la comparaison est faite avec la version du Barzhaz et non avec une des 39 versions « authentiques » énumérées par J-J Boidron. La Villemarqué, comme Halfort et Sergent qui font ce rapprochement ne le savent peut-être pas, a métamorphosé les textes populaires d'où il est parti en s'inspirant des écrits de Diogène Laërce et de Jules César. Si on peut faire un rapprochement, c'est surtout entre le texte indien et ce que, selon La Villemarqué, ces deux auteurs nous disent de l'enseignement des druides. Dans une bien moindre mesure, entre le texte indien et la chanson bretonne. Qu'on puisse reconstituer en partie ce que les druides enseignaient en se rapportant au Mahabharata est cependant en soi une avancée étonnante. Outre, la tripartition du monde pour le chiffre trois, c'est surtout pour le nombre un que l'on constate une parenté de thèmes entre strophes de même rang. Chez La Villemarqué : Un=le trépas "gratuit et obligatoire" ; dans le Mahabharata. : un=au choix, le feu, le soleil, Indra et ... Yama le dieu de la mort. Cette notion est étrangère aux 39 versions des vêpres MAIS elle est présente dans la « perdriole » anglaise « Green grow the rushes » : « What is your one, O? One is one and all alone And evermore shall be so. » « L'un est tout seul et le sera pour toujours » |
rappelle étrangement la "Nécessité unique, le Trépas père de la douleur, rien avant, rien après" .C'est pourquoi on ne peut pas exclure que La Villemarqué l'ait vraiment entendu dans une version disparue dont cet exemple anglais conserverait le souvenir. Caractère universel des énumérations Quant à la formule énumérative et accumulative de ces chants, il semble bien qu'elle ne soit ni bretonne, ni indo-européenne, mais universelle. Voici, empruntés au site ane. hypotheses.org de Laura Battini, chargée de Recherche au CNRS, pécialiste d'architecture et d'iconologie syro-mésopotamienne, 4 textes qui présentent des affinités avec les « Vêpres des grenouilles » : Extrait des CHRONIQUES BABYLONIENNES, ..une série de tablettes écrites par des astronomes, dits « Chaldaéens », pour raconter les faits majeurs de l’histoire. Elle sont hostiles aux rois assyriens, comme on peut remarquer dans cet extrait qui concerne Asarhaddon (681-669)... «La 4e année, Sidon fut prise et spoliée. La même année, le Majordome effectua une sélection en Akkad. La 5e année, au mois de Tešrit (vii), le 2e jour, les troupes d’Assyrie prirent Baza. Au mois de Tešrit, la tête du roi de Sidon fut coupée et portée en Assyrie. La 6e année, les troupes d’Assyrie marchèrent sur Milidu et dressèrent le camp en face de Mugallu. Au mois d’Elul (vi), le 5e jour, Humban-haltaš, roi d’Elam, (quoique) n’étant pas malade, mourut en pleine santé dans son palais. Humban-haltaš régna 6 ans sur l’Elam. Urtak, son frère, s’assit sur le trône d’Elam. Šuma-iddina, le gouverneur de Nippur et Kudurru, le Dakkuréen, furent exécutés. La 7e année, au mois d’Addar (xii), le 8e jour, les troupes d’Assyrie marchèrent sur Šamele. La même année, Ištar d’Akkade et les dieux d’Akkade partirent d’Elam et au mois d’Addar, le 10e jour, ils entrèrent dans Akkade. La 8e année, au mois d’Addar (xii), le 6e jour, la reine mourut. Au mois d’Addar, le 18e jour, les troupes d’Assyrie prirent Šubria et la spolièrent. La 10e année, au mois de Nisan (i), les troupes d’Assyrie marchèrent sur Mi?ir (l’Égypte). Au mois de Tešrit, le 3e jour, il y eut un massacre en Mi?ir. La 11e année, en Assyrie, le roi passa par les armes un nombre important de ses Grands. La 12e année, le roi d’Assyrie marcha sur Mi?ir. En cours de route, il tomba malade et il mourut au mois d’Arahsamnu (viii), le 10e jour. GILGAMESH, ENDIKU ET L'AU-DELA Dans ce célèbre passage de l’épopée de Gilgamesh, le héros demande à son ami qui se trouve dan l’Au-delà, de lui décrire la vie après la mort. Dans le passage qui suit, remarquez les bienfaits toujours plus importants selon le nombre croissant des descendants; et notez aussi que un ou deux enfants ce n’est pas considéré ‘suffisant’, trois à peine suffisant et à partir de quatre en revanche on peut s’estimer heureux! « -As-tu vu l’homme qui a engendré un seul fil, l’as-tu vu? -Oui, je l’ai vu, un clou est fixé dans le mur de sa maison et sur lui il pleure. -As-tu vu l’homme qui a engendré deux fils, l’as-tu vu? -Oui, je l’ai vu: il est assis sur deux briques et mange du pain -As-tu vu l’homme qui a engendré trois fils, l’as-tu vu? -Oui, je l’ai vu: il boit l’eau d’une outre liée à une selle. -As-tu vu l’homme qui a engendré quatre fils, l’as-tu vu? -Oui, je l’ai vu: son coeur se réjouit comme celui qui possède quatre ânes. -As-tu vu l’homme qui a engendré cinq fils, l’as-tu vu? -Oui, je l’ai vu: sa main est habile comme celle d’un bon scribe, il entre au palais sans peine. -As-tu vu l’homme qui a engendré six fils, l’as-tu vu? -Oui, je l’ai vu, son coeur se réjouit comme celui d’un laboureur. -As-tu vu l’homme qui a engendré sept fils, l’as-tu vu? -Oui, je l’ai vu: comme un compagnon des dieux, il est assis sur un trône et écoute les réunions. » SIGNES OMINAUX déterminant si la maladie sera mortelle ou non: « Lorsqu’un ašipu se rend à la maison d’un malade — S’il voit dans la rue un tesson en terre: ce malade est dans un état critique, on ne doit pas s’approcher de lui. S’il voit un KI.U4.BA: ce malade, un serment violé l’a saisi ; il dépérira, puis il mourra. S’il voit une brique cuite: ce malade mourra. S’il voit soit un chien noir, soit un cochon noir: ce malade mourra. S’il voit un cochon noir : ce malade mourra ; ou bien il souffrira de manière réitérée, mais il guérira. S’il voit un cochon blanc : ce malade guérira ; ou bien la détresse le saisira. S’il voit un cochon rouge : ce malade mourra dans les trois mois ; (ou bien) dans les trois jours. S’il voit un cochon tacheté : ce malade souffre d’hydropisie ; il est dans un état critique, on ne doit pas s’approcher de lui » (Attinger 2008: 34), (ici, pas de nombres mais des signes, comme peut-être dans les « Séries » s'il s'agit de signes observés pendant les « gourdeizioù ». LA VACHE ET LA LUNE Il s’agit d’une incantation pour soulager le travail difficile d’une femme. La tablette a été retrouvée à Assur, capitale religieusede l’Assyrie, et date du Ier mill. BCE. « Il y avait une fois une vache de la Lune: son nom était Geme-Suen. Elle était ornée de parures et charmante de figure. La Lune la vit et l’aima. Il lui donna la brillance … Il lui a fait prendre la tête de son troupeau, les vachers la suivaient. Il l’a fait brouter sur les herbes les plus humides, il l’a arrosée dans les points d’eau les plus doux . Caché aux bergers, à l’abri des regards des bouviers, un jeune taureau féroce s’élança sur la vache, il se leva à sa queue. Une fois la gestation de ses journées terminées, et de ses mois terminés, la vache frissonna et effraya son berger. Le berger baissa la tête et tous les bergers se battirent la poitrine pour lui. Aux pleurs et aux hurlements de travail de la vache, il était prosterné. Dans le ciel, Nannaru la Lune l’entendit crier, il leva les mains au ciel. Deux anges du ciel sont descendus, l’un portant une jarre d’huile, l’autre « l’eau de travail». Avec l’huile, la vache se barbouilla le front, et elle répandit sur tout son corps «l’eau du travail» . Une seconde fois, avec l’huile de la jarre, elle se barbouillait le front, une seconde fois elle répandit « l’eau du travail» sur tout son corps. Au troisième barbouillage, le veau est tombé par terre comme une gazelle. Elle a appelé son nom ‘Veau de Lait’. Tout comme Geme-Suen a accouché avec succès, laissez accoucher cette femme souffrant d’un travail difficile. Que la sage-femme ne soit pas retenue plus longtemps, que la femme enceinte puisse enfin finir d’accoucher!» Il y a aussi une vache qui joue un rôle cosmique dans les Séries et peut-être également dans les "Vêpres des grenouilles". |