A QUOI RESSEMBLE LE BRETON? - WHAT DOES BRETON SOUND LIKE?




Poème "Identity" de YOUENN GWERNIG
en breton KLT puis en anglais
avec traduction française de Christian Souchon.

INTRODUCTIONS ET CONCLUSIONS DES TROIS EDITIONS


Français English Deutsch
Une émission de Radio-France de 1980 résume ainsi le propos de Théodore de La Villemarqué, auteur du Barzhaz Breizh , concernant la Poésie Celtique :

« Partout », écrivait-il déjà prémonitoirement dans son 'Introduction' [de 1839 reprise en 1845 et 1867], « une espèce d'anathème a été lancé contre ces races malheureuses [de Bretagne, de Galles , d'Irlande, des montagnards d’Écosse] que seule leur fortune a trahis : Partout frappés d'ostracisme, elles ont été longtemps bannies du domaine de la science. Et même aujourd'hui qu'elles n'ont plus à gémir sous la tyrannie du glaive, le despotisme intellectuel ne les a pas encore délivrées de son joug sur tous les points de l'Europe. » (ajouté en 1845).

[Préface de 1867, chapitre 5, "L'histoire nationale transfigurée"] Pourtant, combien de détails intimes, de particularités de mœurs qui échappent aux historiens, la poésie celtique [n'a-t-elle pas]sauvés?

[Introduction, chapitre X, alinéa 27 ("Fêtes profanes et religieuses")]
Comment ne pas répéter avec les Bretons d'autrefois: «Non, le roi Arthur n'est pas mort!»

***


  • Dans les longs développements ci-après, La Villemarqué présente son ouvrage comme une histoire du peuple de Basse-Bretagne et il s'efforce de prouver l'existence d'une tradition orale qui remonterait jusqu'aux Bardes de l'époque qui vit l'arrivée des premiers Bretons en Armorique et même jusqu'aux Druides de l'ancienne Gaule.
    Cet exposé occupe 94 des 660 pages que compte l'édition de 1867. Le traduire en anglais aurait été un travail disproportionné au regard du caractère discutable de cette thèse, d'autant que son omniprésence tout au long de l'ouvrage a amené à en traiter divers aspects dans les commentaires bilingues de tel ou tel chant.
    Par ailleurs, on trouvera une présentation résumée de l'ouvrage en trois langues en cliquant sur le bouton "Barzhaz?" dans la marge gauche.
  • Le présent site traite successivement des chants du Barzhaz proprement dits et des chants de Keransquer, notés dans le 1er manuscrit conservé au manoir de Keransquer, mais non utilisés dans le Barzhaz.
  • Remarque:
    Le texte maintenu dans les trois éditions est en noir.
    Le texte supprimé en 1845 est en italiques.
    Le texte ajouté en 1845 est en bleu.
    Le texte supprimé en 1867 est en rouge.
    Le texte ajouté en 1867 est en vert.
    Les parties des notes entre crochets [ ] sont mes propres remarques.
  • A Radio-France broadcast from 1980 thus summarizes the remarks of Théodore de La Villemarqué, author of Barzhaz Breizh, concerning Celtic Poetry:

    “Everywhere,” he already wrote presciently in his Introduction [from 1839, repeated in 1845 and 1867], “a kind of anathema has been launched against these unfortunate races [of Brittany, Wales, Ireland, the mountainers of Scotland] that only their fortune betrayed: Everywhere ostracized, they were long banished from the field of science. And even today that they no longer have to groan under the tyranny of the sword, intellectual despotism has not yet delivered them from its yoke in all parts of Europe. » (added in 1845).

    [1867 preface, chapter 5 “National History Transfigured”]
    However, how many intimate details, particularities of morals which escape historians, has Celtic poetry saved?

    [Introduction, chapter X, paragraph 27 (Secular and religious holidays)]
    Could we refrain from repeating with the Bretons of old: “No, King Arthur is not yet dead!"?

    ***


  • In the below set of lenghty texts, the author of Barzhaz Breizh, Théodore de La Villemarqué presents his work as the history of the people of Lower-Brittany and endeavours to prove the existence oforal tradition dating as far back as the time when Bards sang of the landing of the first Breton settlers in Armorica, if not when Gaulish Druids were still officiating.
    This account extends over 94 of the 660 pages in the 1867 edition of the Barzhaz. Translating it into English would require a disproportionate exertion of energy in view of the questionable character of this thesis. Besides, since one will come across it at almost every step when going through the book, several aspects of it are addressed in the bilingual comments of individual songs.
    In addition, a synopsis in three languages of the collection is available when clicking the button "Barzhaz?" in the left-hand margin.
  • The present site deals, in succession, with the actual Barzhaz songs, and the songs of Keransquer, as recorded in the first MS kept at Keransquer manor, but left out when the Barzhaz was compiled.
  • Remark:
    Text common to all three editions is printed in black.
    Text removed in 1845 is printed in italics.
    Text added in 1845 is printed in blue
    Text removed in 1867 is printed in red.
    Text added in 1867 is printed in green.
    In square brackets [ ] are my own remarks.
  • So fasst eine Radio-France-Sendung aus dem Jahr 1980 die Bemerkungen von Théodore de La Villemarqué, dem Autor von Barzhaz Breizh, zur keltischen Dichtung zusammen:

    „Überall“, schrieb er, Weitblick beweisend, in seiner Einleitung [aus den Jahren 1839, 1845 und 1867], „wurde eine Art Bann gegen die unglücklichen Völker [der Bretagne, von Wales, Irland und schottlischem Hochland] verhängt, die das Schicksal allein verriet: Überall wurden sie geächtet und lange Zeit aus dem Bereich der Wissenschaft verbannt. Und selbst heute, obwohl sie das Schwert der Tyrannen nicht mehr verfolgt, sind sie noch nicht in allen Teilen Europas (hinzugefügt 1845) vom Joch des geistigen Despotismus befreit.»

    [Vorwort von 1867, Kapitel 5 „Verklärte Nationalgeschichte“]
    Doch, wie viele winzige, einzelne Besonderheiten der Moral, die den Historikern entgehen, sind in der Dichtung der Kelten erhalten geblieben?

    [Einleitung, Kapitel X, Absatz 27 (Weltliche und religiöse Feiertage)]
    Lasst uns mit den Bretonen von eh' und je wiederholen: „Nein, König Artus ist nicht tot!“

    ***


  • In den langen nachstehenden Texten präsentiert der Author des Barzhaz Breizh sein Werk als ein Geschichtsbuch des Volkes der niederen Bretagne. Er bestrebt sich zu beweisen, dass die gesammelten Stücke einer mündlichen Uberlieferung entstammen, die auf die Barden aus der Zeit der ersten britonischen Ansiedlung aus Grossbritanien zurückgeht, wenn nicht auf die altgallischen Druiden.
    Dieser Aufsatz nimmt 94 der 660 Seiten der 1867 Ausgabe des Barzhaz in Anspruch. Eine Englische Fassung desselben zu erstellen, wäre ein unberechtigtes Unterfangen gewesen, da diese These einerseits höchst fragwürdig ist, andererseits fast auf jeder Seite des Buches zum Ausdruck kommt, sodass verschiedene Aspekte derselben in den zweisprachigen Kommentaren zu den einzelnen Liedern besprochen werden.
    Eine kurze Zusammenfassung in drei Sprachen des Buchinhaltes wird übrigens bei Anklicken des Knopfes "Barzhaz?" im linken Seitenrande aufgerufen.
  • In der vorliegenden Sammlung werden zunächst die eigentlichen Barzhaz- Lieder, dann die Lieder von Keransquer, (nämlich Lieder aus dem 1. Manuskript von Schloss Keransquer, die in dem Barzhaz nicht verwertet sind) durchgenommen.
  • Anmerkung:
    Gleichbleibender Text in allen drei Ausgaben ist schwarz gedruckt.
    In der 1845 Ausgabe entfernter Text erscheint in Italique.
    In der 1845 Ausgabe neuer Text ist blau. gedruckt
    In der 1867 Ausgabe entfernter Text ist rot gedruckt.
    In der 1867 Ausgabe neuer Text ist in grün gedruckt.
    In eckigen Klammern [ ] sind meine eigenen Bemerkungen.


  • PREAMBULE DE 1839 ET 1845

    "Koun a c'havo (barz) or bop moliannuz ar our ha c'hénédel, ha fob digwez amzeraou." (Troied Enez Priden, Myvyrian, t. III, p.291).
    "Le barde gardera le souvenir de toute chose digne d'éloges concernant l'individu et la race, de tout événement contemporain." (Triades de l'Île de Bretagne).

    [Il fallait écrire l'histoire du peuple]

    [L'impulsion donnée par la mère de l'auteur]

    [Les collectes]

    [Classement des données recueillies]

    [Traitement des données]

    [Ubiquité de certains chants et "dialecte d'origine"]

    [Principes orthographiques]

    [Traduction en prose]

    AVANT-PROPOS DE 1845

    [Le choix d'ornementation de mes prédécesseurs]

    [intervention bienveillante de certains écrivains]

    [Traducteurs en vers et en prose]

    [Commentateurs]

    [Romanciers et peintres d’études de mœurs]

    [Origine des "chants nationaux" ]

    [Caractère subversif de ces chants lié à la Chouannerie]

    [Contenu de ces chants nationaux]

    [Aide des prêtres et d'aristocrates]

    [Aide d'amateurs et de poètes]

    [Les mélodies]


    Paris, 25 juin 1845.

    PREFACE DE 1867

    A ma tendre et sainte mère, Marie-Ursule Feydeau du Plessix-Nizon, Comtesse de la Villemarqué.
    "Boued a reas d'an nep en-doa naon / Ha louzoù d'an nep a oa klañv..." (Le temps passé, p. 399.)

    [Rôle de ma mère]

    [Collectes]

    [Traitement des textes]

    [Classement des textes]

    [L'histoire nationale transfigurée]

    [Intérêt français]

    [L'édition de 1867]



    INTRODUCTION DE 1839, 1845 ET 1867

    I INJUSTICE DES HISTORIENS -DEVOIRS DU CRITIQUE


    II LES ANCIENS BARDES DANS L'ILE DE BRETAGNE


    III LES BARDES POPULAIRES AU SIXIEME SIECLE


    IV DE LA POESIE POPULAIRE EN GENERAL (et de celle de la Bretagne en particulier)


    V LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE LA POESIE POPULAIRE BRETONNE


    VI LE MERVEILLEUX DANS LA POESIE POPULAIRE DE BRETAGNE


    VII LES FORMES DE LA POESIE POPULAIRE


    VIII LA LANGUE DES POETES POPULAIRES


    IX LES ALTERATIONS QUE SUBISSENT LES POESIES POPULAIRES


    X LE RÔLE ET LA MISSION DES POETES POPULAIRES BRETONS



    CONCLUSION (1845) - EPILOGUE (1867)

    [Intérêt philosophique et moral des chants]

    [L'enseignement du druide: fatalisme, foi et patriotisme]

    [La mise en pratique à l'âge mythologique,]

    [... Puis à l'âge héroïque]

    [Le patriotisme de la jeune Bretagne]

    [Les Bretons dans l'épreuve]

    [L'âge historique]

    [Espérance et foi dans les chants domestiques]

    [Le culte des saints et des morts]

    [Ne parlons pas de l'enfer !]

    [... mais du Paradis des Bretons]

    [Feiz ha Breizh]



    Presentation du Barzhaz Ar rannoù